Roman Norbert et Tonia
Lun 25 Déc - 12:26
[size=13]Roman histoire vécue - Norbert et Tonia - Ou - Le fils naturel du comte de Monchavet.
Un destin hors du commun -
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Norbert a écrit l'histoire de sa vie sur des cahiers d'écoliers. Rien a été modifié. Vous pouvez lire aussi son livre "le grand conseil du peuple"
Résumé
Norbert, fils biologique d'un comte, naît en 1944, il connaît une enfance misérable dans un
petit village près du château de son père biologique. Élevé par sa vraie mère et par un père
violent qui ne l'aime pas, cela créé un grand manque d'affection chez Norbert qui se réfugie dans des rêves
qui perturbent sa jeune vie d'enfant.
Tous les jeudis après midi Norbert et le comte de Monchavet marchent main dans la main
dans les allées du château. Le comte ne peut lui avouer qu'il est son vrai père. Dans ses rêves Norbert
pense que le comte est son vrai père. Ses rêves ne pouvant pas devenir réalité, Norbert a un
comportement de sournois et de petit voyou dans son village.
Un jeudi après midi la cuisinière du château lui dévoile un grand secret, elle lui avoue qu'il
est le fils du comte, Norbert fou de rage s'enfuit dans la forêt. Ce secret ne change rien car le comte ne
peut lui avouer qu'il est son vrai père.
Norbert doit attendre dans sa quatorzième année pour qu'enfin le comte lui avoue qu'il est
son fils. Il lui avoue ce secret car le père qui l'a élevé est décédé. Norbert ne profite pas longtemps de
l'affection du comte de Monchavet, car il meurt d'une crise cardiaque quelques jours après lui avoir
avoué qu'il est son vrai père. Sa mère foudroyée par la mort de l'homme qu'elle aime, elle rejette son
fils.
Norbert doit aller travailler chez son oncle qui est producteur de fraises.
Dans la ferme de son oncle il rencontre son premier amour, la jeune Françoise. Frustré de ne
pouvoir être le jeune comte de Monchavet, il décide de partir à l'aventure pour s'offrir un autre
destin. Il va dans une ville où il devient apprenti boulanger, maçon. Il rencontre Josiane son deuxième
amour, elle lui fait connaître des voyous, des blousons noirs. Il devient chef d'une petite bande de
jeunes, voleurs de voitures.
Un jour il se fait arrêter et tombe sur un commissaire de police qui n'est autre que le père
d'un de ses anciens camarades de classe avec qui il avait l'habitude de se battre. Il suit néanmoins ses
conseils et se laisse porter sous son aile protectrice. Norbert prend de nouvelles résolutions afin
d'orienter sa vie vers un vrai métier et fait des études pour en ressortir diplômé d'un CAP de plomberie.
Il se trouve un travail dans Paris ainsi qu'un logement dans une chambre de bonne, il
rencontre Elodie, son troisième grand amour et fille de la concierge qui lui présente un groupe d'amis
étudiants anarchistes et révolutionnaires. Malheureusement ses nouveaux amis le font boire et
l'engagent dans la drogue. Norbert se retrouve dans un hôpital, une consommation abusive d'alcool et de
drogue le rende malade.
Norbert quitte Paris , ses rêves l'engagent vers la mer, il se retrouve à Menton. Dans cette
ville des policiers le trouve dans un léger coma et ils le conduisent à l'hôpital. Un médecin de
l'hôpital l'envoie à l'hôpital psychiatrique de Nice. Ne comprenant pas trop bien son affectation dans un
hôpital psychiatrique, il se montre un peu brutal envers le personnel soignant.
Il rencontre Tonia, une belle jeune femme brune de dix huit ans, elle est magnifique avec
ses yeux légèrement bridés.
Tonia lui apprend qu'elle est la fille du prince Alexandre Anatolièvna
Antipova. Son père est un homme d'affaire qui travaille pour la mafia, il a été colonel dans l'armée rouge.
Le prince Alexandre l'invite à vivre chez lui, dans sa villa prés de Sospel. Norbert est beaucoup aimé
dans cette famille, Tonia devient sa fiancée. Après quelques mois passés dans cette famille,
Norbert perd la mémoire et s'enfuit. Il se retrouve à San Remo sur une place où il rencontre Lisa.
Son père est saltimbanque, il chante et fait des numéros de cirque avec ses deux enfants pour gagner
sa vie. La jeune Lisa éprise du jeune Norbert qui est très beau, veut qu'il devienne son fiancé.
Norbert sent que quelque chose ne va pas dans sa vie et il refuse de s'engager dans cet amour. Sa
mémoire lui revient très lentement, il voit des images de sa belle Tonia qui lui apparaît le jour et la nuit.
Lisa est perturbée par ses rêves et son père demande à Norbert de partir.
Norbert part pour Marseille où il rencontre Nicole une prostituée, elle lui demande de
devenir son protecteur en attendant que son julo sorte de prison. Il retrouve la mémoire et retourne vivre
dans sa famille à Sospel. Tonia le retrouve après avoir été très malade de cette séparation, ensemble
ils vivent un grand amour, ils inventent la planète Antoniares pour s'engager dans un amour éternel.
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Chapitre 1 " Norbert - De l'enfance à l'adolescence".
Chapitre 2 La prison, l'asile.
Chapitre 3 - Une nouvelle famille
Chapitre 4 - Le départ, le Néant.
Chapitre 5 - Papa Alexandre Chapitre
6 (retour à la vie normale) Chapitre 7
(dans les jardins de l'enfer)
Chapitre 8 (mon ami Norbert)
Chapitre 1 - Norbert « de l'enfance à l'adolescence". "page 1 "
Comme tous les jeudis après-midi, le Comte de Monchavet m'attendait à la grille d'entrée de
son château. Nous partions ensemble pour une très longue promenade à travers champs et forêts.
En cette année, mai 1953, je venais d'avoir huit ans, et un événement très important allait
bouleverser ma triste vie. De mes parents, je ne reçus jamais ni amour ni affection. Je n'avais que huit ans, mais il me
semblait souvent que j'étais bien plus âgé.
Personne dans ce monde ne peut choisir sa famille, ni le milieu dans lequel il sera amené à passer son existence. Je vécus les quatorze premières années de ma vie comme un cauchemar. Je suis né en 1944, dans une petite ville proche de Paris, après cinq
frères et soeurs. J'étais un fardeau pour ma mère, c'était une femme accablée de travail et d'enfants.
Le mari de ma mère n'était qu'un pauvre homme, un de ces ouvriers désoeuvrés qui méprisait la société dans laquelle il vivait si misérablement, sans l'espoir de voir un jour changer sa situation.
J'ai grandi au milieu d'eux, dans un petit village perdu dans la grande campagne, entouré de
champs, de cultures et de petites forêts de chênes, de bouleaux et de
châtaigniers.
Page 2. Chapitre 1
Dans ce magnifique environnement, mon enfance ne fut pour moi que misère et désolation.
Un bourgeois du village louait à mes parents une maison, sale, dégoûtante d'humidité, sans
aucun confort, pas même l'eau courante, que nous devions aller chercher au lavoir municipal, là où
des femmes lavaient leur linge. Pourtant, dans ce même lieu, un être humain m' aimait. Il y avait pour moi un lieu presque
magique près de chez moi, et c'était la demeure du comte de Monchavet.
Dans mon village, on l'appelait "le château des Trois fontaines". Le comte m'emmenait régulièrement visiter son immense
domaine, mais il ne me parlait que rarement. Je sentait que le comte me cachait quelque chose
d'important. Fréquemment, j'avais l'impression que le châtelain désirait me confier un lourd secret qui le
faisait souffrir. Ma main fortement serrée dans la sienne, cela représentait pour moi des montagnes
d'affection. J'aimais regarder son beau et noble visage d'un homme ayant atteint la
cinquantaine, mais qui n'était pas usé comme celui de tous les gens que je connaissais.
Le comte passait ses journées à parcourir ses terres en voiture ou à pied, à rendre visite
aux fermiers qui travaillaient durement pour lui. L'épouse du comte, la comtesse de
Monchavet, est morte en 1942, après avoir passé de longues années dans un sanatorium. Son corps reposait dans le parc du château et sa tombe était toujours couverte de roses rouges, renouvelées chaque jour par le jardinier. Tous les jeudis après midi,
avant la promenade, le comte et moi venions ensemble nous recueillir sur la tombe.
Ce moment de recueillement était aussi un moment de souffrance car je voyais le comte pleurer et souffrir
de la mort de sa bien aimée comtesse. Pendant ces minutes de détresse du comte il me semblait qu'il se déciderait à me livrer son
secret. Son secret était trop important pour qu'il puisse me le dévoiler. Du haut de mes huit ans, je
sentais beaucoup de choses mais je ne comprenais pas pourquoi le comte s'intéressait à moi car
j'étais un gamin sans instruction. j'étais le fils d'une ancienne domestique du château, une femme de
compagnie que le comte avait employé avant et pendant la guerre.
Un jeudi après midi me rendant à mon rendez-vous hebdomadaire, on m'avertit au château
que le comte était absent et que je devais l'attendre. La cuisinière profita de cet instant de liberté
pour m'attirer dans la cuisine et me jeter à la face, comme un éclair, le terrible secret. Elle
m'apprit que j'étais le fils du comte. Elle me dit que j'étais un petit bâtard. Ce secret, je devais le garder
pour moi, et ne jamais en parler à personne.
Page 3 . Chapitre 1
Cette femme ne n'aimait pas, elle disait souvent au comte qu'elle ne comprenait pas
pourquoi il se promenait tous les jeudis avec moi. Elle était jalouse, parce qu'elle aurait aimé que ce fût
son propre fils que le comte emmène en promenade avec lui.
Elle était très bonne cuisinière, mais elle souffrait de ses disgrâces physiques, ce qui la
rendait agressive envers tous ceux qui avaient plus de faveurs qu'elle. Je détestais cette femme car
je ne comprenais son comportement envers moi.
J'étais un bâtard, un enfant du péché, d'un amour défendu. Je compris très vite l'importance
de ce que la cuisinière venait de m'apprendre. Dans mes rêves, je voyais le comte me prendre dans
ses bras, il me disait que j'étais son fils et il disparaissait. Maintenant je savais que j'étais
réellement son fils et ma vie devait continuer comme avant. Le Comte ne pouvait rien pour moi, rien d'autre que de m'emmener tous les jeudis après midi me promener avec lui autour du château.
Si je disais au père qui m'élevait que j'étais le fils du comte, il risquerait de tuer ma mère et ses enfants. Ce père que je n'aimais pas était un homme très violent. Ma mère ne cessait de le repousser, elle ne voulait pas de ce mari qu'elle avait du épouser sans amour.
A cette époque, je n'étais qu'un pauvre enfant inculte, mais non dépourvu d'intelligence et de sensibilité. Dans mon village j'étais perçu comme un petit sournois et un voyou. Je pensais énormément et comprenait bien les choses de la vie, je ne pouvais pas dire à mes parents
que j'étais content d'être le fils du comte.
Ma mère aimait toujours en silence le comte qu'elle n'avait jamais revu depuis ma naissance. La révélation de ce secret me fit comprendre les colères de ma mère. Ma naissance n'a pas été pour ma mère un heureux événement.[/size]
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